Galerie open school
Showroom artdelivery
Régissent ! par All Ready Made
Le côté obscur de la forme
Avec : Blanche Bonnel (dnsep 19), le duo Bordelou (Adrien Bordeau, dnsep 06 et Pierre-Yves Hélou), Hugues Loinard (dnsep 13) et Pierre Pouillet (dnsep 16)
Pour les visites, merci d'envoyer un mail à expositions@beauxartsnantes.fr
Régissent ! propose un voyage entre les contours des pratiques artistiques, le moment où l’atelier côtoie l’exposition et où les deux surfaces s’inversent quelque peu. Inviter des régisseur•euses d’exposition est le gage d’une conception technique maîtrisée, au cordeau ; mais les solliciter en tant qu’artistes plasticien•nes, à projeter leur propre démarche secoue l’appréhension de l’espace d’exposition et son approche coutumière.
Ce projet met en lumière les relations humaines qui jalonnent la conception des expositions, démontrant le triangle équilatéral : commissaires, artistes, régisseur•euses et ses réciprocités. À trois angles égaux, le projet Régissent !, explore comment les recherches techniques de l’atelier et les réflexes de la régie interagissent avec les pratiques artistiques.
À l’issue d’un bricolage plutôt abouti, des témoins de fabrication et de construction apparaissent : scotch d’espace, presque-outil, incrustation in-situ, confiserie de revêtement et sculpture germée.
Vernissage : Mardi 19 novembre à 18h30
Exposition du 20 novembre au 14 décembre 2024
Du mercredi au samedi de 14h à 18h
La plaie vive de mon cœur
Exposition de la Collection artdelivery, artothèque des beaux-arts de Nantes
Exposition : du lundi 18 novembre au lundi 2 décembre
Salle des pas perdus - Tribunal judiciaire de Nantes
Ouvert de 8h à 17h, en continu, du lundi au vendredi.
Sur une invitation du Tribunal judiciaire de Nantes, à l’occasion de la journée nationale de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Lors de cette journée nationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, le Palais de justice organise des rencontres consacrées aux conséquences des violences conjugales sur la santé des femmes victimes.
La plaie vive de mon cœur (photographie de Natacha Nikouline qui donne le titre à l’exposition), La petite décapitée, El peinado (La Coiffure), Un seul jour pour l’été, Soirée pyjama sont autant de titres évocateurs, à travers ces œuvres qui évoquent les non-dits quotidiens, la peur ou encore les enfances volées. Les œuvres choisies interrogent ces violences, les impacts physiques et psychologiques des traumatismes et la symbolique des corps fragilisés.
Au-delà de ce premier partenariat artistique, cette invitation réaffirme la conviction que l’art a un rôle à jouer dans cette lutte. Au service de la cause féminine et hors les murs de l’École, l’exposition vient libérer les paroles, explorer les images du trauma et représenter les sensibilités face à des actes trop souvent invisibilisés pour susciter une prise de conscience collective.
Avec les œuvres de :
José-Manuel Broto
Florinda Daniel
Thierry Froger
Thierry Le Moign
Olive Martin
Natacha Nikouline
Ernest Pignon Ernest
Aurélie Poux
Berenice Vargas Bravo
Béatrix Von Conta
Parcours inter-école - Van 2024
Le campus créatif
Les fondements de la ville de demain s’inventent dans les campus étudiants.
La jeunesse y embrasse les sujets et dévoile ses engagements pour imaginer un territoire résilient dans toutes ses dimensions.
Le parcours
En 2024, Le Voyage à Nantes ouvre grand ces architectures singulières pour y montrer leur bazar créatif, les dessous de leurs enseignements et de leur quotidien…
Go wild, dialoguer avec le vivant
Vernissage : vendredi 28 juin - 17h30
Exposition du 6 juillet au
8 septembre 2024
Ouvert tous les jours 10:00 - 19:00
Go Wild pour aller à la rencontre du sauvage.
Go Wild comme une invitation à renouer avec le vivant.
Les expositions
Actualités
exposition collectives es lauréats du prix des arts visuels
Pierre-Yves Arcile & Olivier Nottellet
Patrick Bernier, atelier Penser depuis la frontière, 2018, Beaux-Arts Nantes / Ensa Nantes, avec Emmanuelle Chérel, Lotte Arndt, Patrick Bernier, Mamadou Khouma Gueye, Olive Martin, Marian Nur Goni.
Xabi Ambroise
Ensemble (couleuvre faux corail, crotale des bambous, vipère heurtante, vipère des pyramides)
2019 | Sculpture murale (carton, résine, peinture noire) | 10 x 100 x 10 cm | S01
Chaque forme cylindrique correspond à un nom commun de serpent en français. Les lettres se superposent et s’entrelacent de façon à tenir ensemble pour former le nom commun. La disposition à la verticale suggère une petite forêt dans laquelle le visiteur peut pénétrer. Les empattements des lettres sont acérés comme des crocs. Suspendues à des hauteurs pouvant également évoquer des colonnes vertébrales, les noms de serpents réunis proviennent de tous les continents. L’installation explore par ce biais la notion d’un langage symbolique commun autour de la figure du serpent, omniprésente dans les récits créationnistes.
- POINT TECHNIQUE
- 2 points d’accroche distants d’environ 50 cm verticalement
Marion Barraud
2018 | Aquarelle et crayons | 42 x 29.7 cm | EAM07
Nathalie Bekhouche
Camille Bleu Valentin
Doux bye bye Sarajevo/ Dubye bye Sarajevo/ Dubai by Sarajevo/ Dubai buy Sarajevo
2017 | Caisson lumineux, série photographique | 67 x 45 x 12 cm (encadrée) | PAI05
Cette série photographique sans montage laisse apparaître le paysage de Sarajevo, été comme hiver, recouvert des bâches à l’effigie de Dubaï.
Les Émirats Arabe Unis rachètent peu à peu la ville dans le but d’implanter un islamisme plus radical. Pour cacher la misère des bidonvilles attenants aux buildings qu’ils construisent, de grands panneaux en toile imprimée des paysages de Dubaï sont dressés à leurs pieds. Néanmoins à contre-jour, Sarajevo ressurgit.
- POINT TECHNIQUE
- Le caisson lumineux tient sur 2 points d’accroche distants de 39,5cm
- le caisson lumineux se branche sur une prise secteur classique
Anthony Bodin
Tapis de voiture x2
2017 | Diptyque, peinture glycérophtalique blanche sur tapis de voiture en caoutchouc | 100 x 50 cm | EAM16AB
Anthony Bodin développe un travail de peinture. Il interroge notamment le rapport de la peinture abstraite à l’objet industriel, en l’inscrivant singulièrement dans un processus temporel. Aussi s’approprie-t-il des objets manufacturés qui sont le support de motifs géométriques existants – compositions qu’il va souligner, couvrir ou faire vibrer. Les gestes sont simples, répétitifs et obsessionnels. Il s’agit de coller des œillets sur un tissu grand format au motif de damier jaune et noir, de repasser au stylo bic les rainures d’une nappe, de remplir au feutre les rayures d’un drap, de repeindre des boîtes thermoformées, des paillassons ou des tapis anti-dérapant. La peinture abstraite, plus ou moins optique, est partout. Foisonnante et sale, elle prolifère. Elle raille son histoire « hard edge » et ses surfaces lisses et polies, pour laisser visible une main qui rend palpable le déploiement d’un système. Car en occupant un territoire, elle remplit le temps.
Texte d’Elfi Turpin, directrice du CRAC Alsace.
Delphine Brétésché
Le Journal dessiné 6 avril 2019
2019 | Encre sur papier | 29 x 38 cm (encadrée) | EAM17
Glen Chapron
2014 | Sérigraphie | 30 x 40 cm (encadrée) | EAM21
Sérigraphie 3 passages, sur papier Ursus blanc, 130 g/m².
Format 30 x 40 cm.
Tirages limités, numérotés, signés, 55 exemplaires.
Imprimé à l’Atelier Radar à Nantes, avril 2014.
Olivier David
2020 | Mosaïque photographique, tirage papier fine art sur papier Hahemühle Contre-collage Dibond. | 110 x 110 cm (encadrée) | PAI31
Un voyage en novembre, produit en 2020, est né d’un voyage en Espagne en novembre 2011. Ce voyage composé de carnets photographiques, de vidéos sont autant de mosaïques possibles que de déambulations dans les deux déserts espagnols et les alentours de Madrid. Ñ , titre générique de ce journal de bord, est un ensemble qui s’étire dans le temps et se pare de multiples combinaisons visuelles et sonores.
Hélène Delépine
2020 | Modelage, grès noir chamotté, émail noir mordoré brillant | 15 x 25 x 15 cm | S02
Mon travail est un jeu de construction fait d’expériences de combinaison qui fonctionne par déplacement et par l’usage du signe et de l’indice. Il se situe dans un cheminement qui explore les points de vue et les rapports d’échelle. Il interroge la permutation du réel et de notre imaginaire en mêlant l’architecture à l’objet, le passé au futur, l’essor au déclin.
Boris Détraz
2017 | Série de 3 dessins, mixed médias (feutres, crayons, …) | 100 x 21 cm (encadrée) | EAM29ABC
Hélène Duclos
2018 | Mine graphite, gouache et crayon de couleur sur papier | (encadrée) | EAM34
Makiko Furuichi
2020 | Aquarelle sur papier | 60 x 40 cm (encadrée) | EAM36
Julien Go
Tueurs tués (fragment des oiseaux)
2019 | Aquarelle et encre de chine sur papier | 54 x 38 cm (encadrée) | EAM38
Tueurs tués (fragment de la primevère)
2019 | Aquarelle et encre de chine sur papier | 58 x 42 cm (encadrée) | EAM39
Adrien Guigon
Souvenir de famille, 2017 – 26/01/2017 14 : 48
2017 | Dessin, impression et graphite | 21 x 29.7 cm (encadrée) | EAM40
Souvenir de famille, 2017 – 26/01/2017 17 : 43
2017 | Dessin, impression et graphite | 21 x 29.7 cm (encadrée) | EAM41
Adrien Guigon développe un travail pluriel où la couleur, le geste et le temps abordent une place primordiale.
Observateur, il se saisit d’objets et d’images récurrents trouvés en milieu urbain qu’il nomme « motif ». Fragments de paysages érodés, résidus d’activités comme des traces dans le ciel, ils sont les marques de leur temps ; témoin d’une époque, d’une civilisation, d’un contexte mondialisé.
Léa Henry
2019 | Crayon sur papier accompagné de 2 auto-éditions | 21 x 29.7 cm | EAM43
Un dimanche à la chasse appartient à une série de dessins réalisés à l’occasion de l’exposition personnelle – Chasse, Animalités/Animosités présentée à Angers en 2019. La présence d’un lièvre en tenue de chasse avec le fusil à l’épaule et celle de son chien anthropomorphe propose une inversion des rapports de domination entre l’homme et l’animal sauvage : la bête armée devient source d’un grand danger pour l’homme qui se voit lui-même réduit au statut d’animal domestique.
Vincent Jacques
1989 | Photographie – tirage à l’éponge sur papier baryté, virage au sélénium | 50 x 50 cm (encadrée) | PAI22
Les grandes vacances.
Nous étions infinis dans les siècles d’été,
enfants noyés dans le bleu paille
d’un temps sans limites.
Nous inventions sans peine chaque jour de nouveaux mondes
sans lutter la nuit nous remontions l’espace
réincarnés en cosmonautes primitifs.
Nous peuplions la forêt de palais magiques
de trésors de nous seuls connus.
Quelquefois plus tard plus grands
parmi les jours comptés
la lumière échouée au fond de la mémoire
redessine ces jours-là, ou, enfants dans l’été
nous étions éternels.
Vincent JACQUES
Thomas Labarthe
2020 | Technique mixte et couture sur papier. | 40 x 50 cm (encadrée) | EAM48
En mai 2019, Toma-L s’installe au sein de la Galerie Frevo à Greenwich Village. Sa résidence à New York dure depuis.
Engagé sur les territoires féconds de la figuration libre, de l’abstraction lyrique et bien sûr de l’Art brut, l’homme sort régulièrement des formats cadrés de la toile pour essaimer des projets hybrides. “Le territoire ne vaut que par rapport à un mouvement par lequel
on en sort” expliquait Gilles Deleuze dans son Abécédaire*.
Christine Laquet
2013 | Caisson lumineux (retro-éclairage sur châssis affleurant, finition bois noir) avec photographie n&b, 5 ex. + 1EA | 65 x 65 cm (encadrée) | PAI23
De(ea)r Dr(ea)m est un cliché réalisé à partir d’un mécanisme automatisé qui se déclenche au passage de l’animal, prit sur le vif. Cet instant furtif semble comme volé par le piège photographique qui s’apparente à une sorte de caméra de surveillance installée en milieu naturel (au sein du Parc Naturel du Vercors). Le piège nous permet à la fois d’élargir notre regard -sinon inaccessible à cet espace nocturne- et d’accéder à une proximité avec l’animal -sinon impossible-. La photographie saisit le regard et la pose du cerf qui devient l’acteur et le captif d’une image fantomatique.
Gaëlle Le Guillou
2015 | Céramique | 43 x 28 x 24 cm | S06
Elliott rend hommage au photographe américain Elliott Erwitt.
Le chien m’inspire par sa vivacité, sa désinvolture et sa grande diversité corporelle.
Je sculpte des chiens imaginaires, sans préférence d’échelle, passant du bibelot au grand volume sculpté, jusqu’au monumental avec la photographie.
La couleur blanche du biscuit fait référence aux sculptures classiques. La simplicité de la matière brute contraste avec ses modelés et ses ciselures.
Bevis Martin & Charlie Youle
2019 | Dessin sur coton | 218 x 180 cm | EAM12
Juliette Monbureau
2018-2020 | Polyptyque, 16 dessins informatique d’après vidéo et impression sur papier velin. 4 revues accompagnent l'oeuvre. | 90 x 144 cm (encadrée) | EAM59A-
Il y a quelques années, alors que je visitais la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, à Marseille, j’ai été saisie par le mouvement et la force théâtrale qui émanent des ex-voto couvrant une bonne partie des murs de la basilique. Mon regard passant d’un tableau à l’autre, c’est mon propre corps qui me semblait passer d’un bateau perché au sommet d’une vague gigantesque au même bateau plongeant dans le tumulte des eaux ; c’est ma propre âme qui subissait la colère des océans.
Georgia Nelson
2019 | Peinture sur toile. Visuel ©Fanny Trichet. | 50 x 70 cm (encadrée) | EAM62
2019 | Peinture sur toile. Visuel ©Fanny Trichet. | 46 x 61 cm | EAM63
Bruno Persat
2018 | Sérigraphie sur vélin encadrée | (encadrée) | EAM66
2020 | Tryptique photographie, impressions n&b sur epson mat | 130 x 40 cm (encadrée) | EAM67
Ces œuvres furent créées pour une exposition de Bruno Persat à Mosquito Coast Factory (Savenay, 44) Hypothèses de l’Autonomie, qui s’articule autour de la tentative de collection de tous les ouvrages qui constituent la base de donnée, l’index du Whole Earth Catalog. Initiée en 2005, cette démarche utopique vise à matérialiser une bibliothèque qui n’existe pas encore ou plutôt de façon incomplète, dans une remise en jeu d’un réseau d’information et d’un espace de transmission.
Céleste Richard-Zimmermann
2017 | Céramique émaillée | 30 x 45 x 30 cm | EAM72
2017 | Vidéo n/b 6' 55'' | VE06
En Février 2016 je suis partie à New York à la rencontre des R.A.T.S.
Les « Ryders Alley Trenchers Society » forment une « team », une milice qui, accompagnés de leur meilleur ami canin, œuvrent de manière bénévole à rendre le territoire urbain plus sain, plus sûre selon leurs termes. Reprenant certaines techniques de la chasse à courre, ils sillonnent la ville à la recherche de rat : ce nuisible, si proche de l’homme et pourtant presque insaisissable. De temps à autre, ils réalisent des prélèvements ADN sur les dépouilles de leurs captures afin de comprendre de quelle émigration ce mal vient ronger leur terre… La vidéo « From dogs to gods » documente cette traque, cette lutte contre la menace de l’autre. Le récit est teinté de patriotisme citoyen et de l’affirmation d’une supériorité primitive qui au court des dialogues prend le ton d’une fable.
Benoît Travers
2020 | Papier, structure acier | 42 x 18 x 10 cm | S07
Tes dernières sculptures, comme Ébrèchements blancs, sont constituées de papier que tu as collé puis scié. Ces pièces sont-elles les témoins d’un désir de diversification et de recherche de nouveaux gestes à expérimenter ? Et comment abordes-tu la notion d’expérimentation dans ton travail ?
Loïc Sécheresse
2020 | Encres, aquarelles, crayons | 30 x 40 cm | EAM76
Ce dessin fait parti d’un ensemble de dessins, à dimension épique et narrative, qui s’inscrit en parallèle de ma démarche d’auteur de Bandes Dessinées. Ils sont le lieu de recherches sur le geste, la ligne et l’atmosphère, et mettent en scène des personnages oscillant entre fragilité et affirmation. Ces dessins ont été produits entre 2017 et 2020.
Super Terrain
2016 | Lithographie et woodcut | 60 x 80 cm | EAM79
À plaques perdues n°129
Cette estampe est issue d’une série réalisée à l’Atelier parisien À Fleur de Pierre en collaboration avec les imprimeurs Laurence Lepron et Étienne De Champfleury.
Cette résidence était l’occasion de questionner le rapport à l’unique en utilisant des techniques de reproduction d’image comme contrainte à la création d’oeuvres originales. Reprenant une technique prisée des artisans imprimeurs, nous avons gravé progressivement —à plaque perdue— chacune de nos matrices avec l’outil adapté à chaque média tout au long du processus d’impression, nous offrant ainsi de nouvelles combinaisons possibles mais sans possible marche arrière.
Ce processus itératif et combinatoire nous permettra de produire un ensemble de189 paysage graphiques uniques.
Clément Vinette
La mutation du jaguar bilingue
2018 | Polyptyque avec captation vidéo au TU Nantes sur clé USB – 34’50’’, peinture, photographie N&B et photographie couleur | 200 x 50 cm (encadrée) | EAM81A-D
La mutation du jaguar bilingue est une installation. La pièce consiste en un triptyque accompagné de la captation vidéo d’une performance, donnée comme une conférence au festival d’Oodaq à Rennes en mai 2018 et au TU Nantes en avril 2019.
À l’origine de ce projet, un portrait photographique, réalisé sur la Plaza de Armas à Lima au Pérou, où ma compagne et moi-même étions en résidence. Il s’agit du projet TRAVERSER que nous avons co-créé en 2017 avec Nahomi Del Aguila comme un temps de résidence et d’échange entre Nantes et Lima.
Julia Wauters
2019 | Diptyque – Risographie | 60 x 40 cm | EAM82AB
Ariane Yadan
2015-2017 | Triptyque photographies polaroïds | 27 x 10.7 cm (encadrée) | PAI28
READY MADE PARANOÏAQUES
Les Polaroids d’Ariane Yadan par Gilles Lopez
Dans sa « Logique du sens », Gilles Deleuze développe une conception singulière du simulacre, où celui-ci n’est plus la reproduction d’un modèle original, mais la production d’un fantasme (chez Klossowski, notamment). Un simulacre n’est pas une copie dégradée, mais une machinerie qui subvertit la hiérarchie du vrai et du faux, qui instaure le règne de leur effondrement commun. Il semble en être de même chez Ariane Yadan, qui ne reproduit jamais un visage sans laisser ses obsessions le contaminer, l’assujettir.
Fanette Baresch
Cabane n°1
2019 | Fragments de photographie, ruban adhésif | 35 x 33 cm (encadrée) | EAM05
Charlotte Barry
2016 - 2017 | Issu d'une série de 4 broderies, toile de jute et laine | 85 x 75 cm (encadrée) | EAM08
Rétro planning
(série de 4 broderies)
Toile de jute et laine
- POINT TECHNIQUE
- 2 vis dans le mur
Karine Bernadou
2016 | Édition livre, disponible uniquement avec une oeuvre de l'artiste | 21 x 28 cm | L11
Ce livre est l’histoire d’une femme de chasseur, aimante et dévouée, qui vit en compagnie de son mari au fin fond de la forêt. Un soir, son mari ne rentre pas. Face à cette disparition brutale et inexpliquée, Azolla en état de choc sombre dans un profond sommeil. C’est alors que commence un étrange voyage intérieur à la recherche du disparu.
Ces planches se situent à un moment clef du récit. Après la fuite effrénée d’Azolla dans ce monde onirique, on assiste en rêve à sa renaissance.
Le personnage se défait de ses entraves pour de nouveau se transformer…
Jérome Blin
2016 | Diptyque photographique, tirage encre pigmentaire-papier fine art-dibon | 100 x 40 cm (encadrée) | PAI06AB
Avec Voyage Ordinaire, Saint-Nazaire est devenue pour moi un nouveau décor à photographier. Une ville qui a une histoire commune avec le monde ouvrier à travers son port, ses industries, ses employés aux horaires décalés. Pour cette carte blanche, je me suis mis à la place de quelqu’un qui se rend au travail la nuit, encore engourdi de sommeil, et qui effectue presque automatiquement ce trajet quotidien. J’ai donc regardé d’une autre manière les paysages traversés, qui nous deviennent tellement familiers qu’on les oublie parfois. J’ai tenté de retranscrire cet état de semi-conscience, entre la veille et le sommeil, lorsqu’on somnole et qu’on ne sait pas ce qui est réel. Mes photographies ont une tonalité mystérieuse, elles sont parfois énigmatiques et parlent de solitude. Les personnages, mais aussi les paysages peuvent évoquer une certaine inquiétude.
Laura Bottereau & Marine Fiquet
2016 | Dessin encadré, encre de chine | 80 x 60 cm (encadrée) | EAM54
Blandine Brière
2018 | Sculpture acier, série de tirages uniques en gélatine alimentaire cyanotypée | 100 x 50 x 16 cm | EAM18
Camp de base est une série de maquette d’habitat mobile de ceux qui laisse une trace évanescente comme pionniers de la cartographie. Commencée en 2018, chaque pièce est composée de la structure en acier comme ossature et de son enveloppe dépliée, le patron en gélatine alimentaire.
Chacune des gélatines seront encadrées.
Gaëtan Chevrier
2013 – 2018 | Tirage encre pigmentaire sur papier Fine art | 70 x 60 cm (encadrée) | PAI12
2013 – 2018 | Tirage encre pigmentaire sur papier Fine art | 50 x 40 cm (encadrée) | PAI13
À l’origine
La Terre est cette planète anthropisée que nous avons en partage et dont nous devons assurer l’habitabilité future. L’augmentation des catastrophes dites naturelles, ouragan, cyclone, tsunami, tremblement de terre, rappellent la vulnérabilité des espaces habités, et l’interdépendance des êtres, humains et non humains, qui y vivent.
Anne Bossé, architecte, docteure en géographie, chercheure au CRENAU
Isabelle Dehay
2020 | Film vidéo et programmation numérique Max-Msp-Jitter. Couleur, silencieux, fichier numérique format HD, boucle de 1’45. | VE04
Paysages Dpi, Portraits Dpi d’Isabelle Dehay par Miles McKane, printemps 2020.
Lors de sa résidence de 4 mois à Barcelone, résidence Hors les murs initiée par la Casa de Velázquez à Madrid et Hangar à Barcelone, Isabelle Dehay a pu développer un travail artistique et multimédia en regard de l’écriture de programmes numériques. L’un des algorithmes créé à cette occasion permet de reconnaitre dans une séquence filmée le mouvement et les changements colorés, en analysant chacun des pixels de l’image. En fonction de ces analyses, certains pixels seront sélectionnés. L’algorithme conservera uniquement les pixels en mouvement, ou au contraire, il gardera les pixels qu’il considère comme immobiles. Il en résulte un film qui se construit avec des informations numériques manquantes ou dont l’ordre d’arrivée des informations a été modifié. Choisir de garder les fragments immobiles de l’image semble paradoxalement intéressant, comme un éloge à l’immobilité alors que le cinéma est mouvement.
Micha Deridder
2019 | Dessin, collage | 39 x 46 cm (encadrée) | EAM25
Livia Deville
2017 | Acrylique sur papier découpé | 50 x 70 cm (encadrée) | EAM32
2017 | Acrylique sur papier découpé | 50 x 59 cm (encadrée) | EAM31
Marie-Pierre Duquoc
Dans l’antre de l’atelier n°3, on se pose on réfléchit
2014 | Dessin | (encadrée) | EAM35
Hermès Germé
2020 | Polyptyque de 6 peinture à l'huile sur papier 220gr, | 63 x 60 cm (encadrée) | EAM37ABCDEF
Si à première vue la série montre des étapes de peinture, c’est qu’au cours de la réalisation de l’idée initiale le doute s’insinue ainsi « faut-il s’arrêter maintenant ? ».
Alice Godeau
2020 | Photographie | 60 x 42 cm (encadrée) | PAI17
Cette image hybride est la superposition en transparence de deux paysages prélevés d’un ancien livre d’éducation par l’image. L’un représente le plateau des mille vaches du Limousin et l’autre la brousse soudanaise.
Élise Hallab
2019 | Triptyque, sérigraphies aux encres naturelles | 150 x 50 cm (encadrée) | EAM42ABC
Camille Hervouet
2006 | Photographie argentique, 6x6, tungstène. Tirage baryté. | 100 x 100 cm | PAI21
« Pourquoi l’œil s’arrête-t-il soudain sur une photo, un tableau, une sculpture, un paysage ? Quel mécanisme ? Cette question, chacun se l’est posée cent fois. Sans vraiment y répondre, pour garder cette part de mystère qui est aussi poésie.
Jean-François Pousse
Critique d’architecture
Irma Kalt
2019 | Pochoir, peinture noire | 70 x 70 cm (encadrée) | EAM46
Issu de Tout autre, 2019
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série de 4 dessins, pièces uniques
pochoir, peinture noire
papier Rivoli 250g/m2
format 70 x 70 cm
Dominique Lacoudre
Série T’as pas tout dit : – Faire fête
2017 - 2020 | Aquarelle | 30 x 42 cm (encadrée) | EAM49
Jacques Le Brusq
1990 | Huile sur papier | 63 x 48 cm (encadrée) | EAM55
Les peintures des années 80 vont, de ce fait, se consacrer à la figure de l’arbre. Dans les profondeurs des sous-bois, l’arbre est cette figure dont la verticalité s’impose à nous, tout en ne cessant de nous échapper. La cime perdue dans la canopée, seul le pied nous fait face. Figure isolée, pourtant anonyme dans la multitude, à notre approche, le tronc se détache de l’espace boisé auquel il appartient. « Un arbre nous fait toujours face » nous dit le peintre.
Jérôme Maillet
Repaire I Diptyque (en collaboration avec Macula Nigra)
2019 | Cyanotype + dorure à l’or fin | 80 x 30 cm (encadrée) | EAM56
Guillaume Mazauric
Étude de deux figures dans un paysage de décharge automobile
2020 | Pastels à l’huile | 51 x 41 cm (encadrée) | EAM58
Mykola Mudryk
2019 | Huile sur toile | 80 x 40 cm | EAM60
Cette prédominance de l’espace et du vide est un phénomène qui m’intéresse. Cette partie du corps évoque les désaveux du fétichisme.
Laura Orlhiac
2019 | Aquarelle | 37 x 50 cm (encadrée) | EAM64
couches de peinture à des endroits choisis et les volumes émergent directement de la surface du papier.
Laura ORLHIAC
Aurore Petit
2017 | Tirage risographie | 32.5 x 42 cm (encadrée) | EAM68
Désordre magnifique (noir et blanc)
2017 | Encre de chine sur papier crème | 32.5 x 43 cm | EAM69
Le dessin original est réalisé à la plume et à l’encre de Chine. La version couleur est une impression Riso.
Aude Robert
2016 | Boucle vidéo muette, mini dv | VE07
Développant une pratique de dessin de prises de notes, de collages, d’écriture et de pliages, je collecte images, informations, interprétations dans mes carnets au fur et à mesure de mes déplacements. Je relis et je ré-interviens constamment dans un va vient sur les annotations passées, me constituant un matériau brut de travail pour élaborer mes œuvres dans une démarche empirique. Il est question également dans ces carnets, de séquences – la structure même du carnet est composée de pages que j’investis par double pages – et qui forme une sorte de story-board non linéaire et non narratif. Ma pratique de prises d’annotations se fait tout autant visuellement sous forme d’enregistrement vidéo, cinéma et photographie.
Olivier Rucay
Rives de Loire 2 – Paysage n°10
2011 | Digigraphies, diptyque issus de la série rives de loire 2 | 87 x 58 cm (encadrée) | EAM74A
Rives de Loire 2 – Paysage n°13
2011 | Digigraphies, diptyque issus de la série rives de loire 2 | 81 x 49 cm (encadrée) | EAM74B
Olivier Rucay est entré dans la collection du Ring en 2009 à travers la réalisation d’une édition, la première d’une série de deux. Le récit d’un voyage, que douze aluminographies, une sérigraphie et une vidéo, portent vers l’abstraction.
Lila Lou Séjourné
MAID, une fabrique à l’image d’un monde qui licencie : Unitées de licenciements, Rouge
2017 | Sérigraphie sur papier japonais shiramine wagami, 110 g. | (encadrée) | EAM77
2019 | Impression jet d’encre pigmentaire hp z9, papier baryta hahnemühle, 315g | 29 x 39 cm (encadrée) | PAI26
MAID est une fabrique à licenciements, que j’ai créée en 2015, à la suite de suppressions d’emplois ou de plans de départs volontaires effectués massivement entre 2013 et 2019, pour certains allant jusqu’en 2020. Suzanne Dentelle en est sa Directrice des Ressources Humaines. MAID entreprise travaille aujourd’hui avec 7 entreprises, SANOFI, PSA AULNAY, CREDIT SUISSE, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, BNP PARIBAS et VALLOUREC, qui ont fait appel à ses services
Grégory Valton
2008 - 2020 | De la série Ce qui se repose, photographie argentique 6 x 6, tirage satin sur dibond, cadre en bois de chêne. | 70 x 70 cm (encadrée) | PAI27
CE QUI SE REPOSE, 2008 – 2020
Photographies, vidéos et éditions
« Pendant un bref instant tout de finesse, quelque chose de doux traversa mon corps exténué.»
Werner Herzog, Sur le chemin des glaces.
Justin Weiler
Screen
2020 | Encre de chine sur verre, cadre chêne brut teinté | 50 x 70 cm (encadrée) | EAM88
Les Screen de Justin Weiler sont des écrans, des supports sur lesquels il semblerait qu’une image soit projetée. Pourtant il s’agit de peinture à l’encre de Chine sur verre dont la minutie des traits offre à l’œil une vision proche de la réalité. On jurerait que Justin Weiler peint avec la lumière à l’instar d’un photogramme.
Chloé Jarry
2015 | Porcelaine colorée dans la masse | 10 x 45 x 7 cm | S05
Je sollicite des situations où l’espace de l’art se rencontre avec la vie. J’aime le trouble, lorsque ces deux espaces se superposent, se mélangent. Il y a alors un aller-retour incessant entre ses deux espaces.
Mes sculptures sont des doubles, comme des souvenirs proches qui découlent de l’accumulation de faits routiniers. J’ai choisi de la faïence comme matériau « de coulée » pour copier des choses.
Émilie Barras Bransac
2020 | Tulle, fils,... | 78 x 140 cm | EAM06
Selon les besoins de la création en cours, le trait passe volontiers de techniques conventionnelles comme celles de la couture, de la broderie, du tissage… à une expression contemporaine textile tendant vers l’abstraction des formes et des volumes.
Sa technique allie également les principes de l’origami, de superposions des transparences et d’ombres portées.
Que ce soit dans les grandes représentations aux lignes mouvantes sous la lumière, douces ou nerveuses ou dans les croquis subtils, le regard est entraîné sur la piste d’une nouvelle quête d’un point de vue technique, graphique et plastique.
C’est donc avec l’inspiration de la brise passagère et la course du soleil , comme une ôde à la femme, que de nouveaux territoires se dévoilent, se révèlent ou s’atténuent.
Pour que sculpture et dessin ne soient plus qu’un fil.
Benoît Baudinat
2017 | Installation vidéo, boucle 10'01'' | VE02
La semaine du naufrage, j’aurais dû me trouver à Séoul, mais j’ai finalement annulé mon voyage pour assister à la naissance de mon fils, en France. La simultanéité des deux évènements, l’un catastrophique, dévastateur pour les familles des victimes et dont l’onde de choc fut planétaire, l’autre absolument intime, merveilleux, porteur de vie et d’espoir, m’a profondément marqué.
Quelques jours après la tragédie, j’ai réalisé un premier travail — nommé SEWOL 1 — sous la forme d’une installation, composée d’un triptyque photographique et d’un document audio. Cette installation fut le premier stade d’un processus de travail s’articulant autour du naufrage du Sewol. Ce drame, ses victimes, ses répercussions sur la société coréenne (révélation d’un gigantesque scandale de corruption étatique, ramifications romanesques jusque dans les milieux de l’industrie et de l’art contemporain, traque des responsables, revendications populaires, destitution et condamnation de la présidente sud-coréenne, etc) et ce qu’il raconte de notre temps et de notre organisation en tant qu’humanité ont peu à peu constitué un support de pensée pour mon travail.
Johann Bertrand D’Hy
49-6, 2017 «28 30 40 41 43 – 07»
2017 | Gouache et encre de chine sur papier aquarelle | (encadrée) | EAM10
49-6, 2017 «04 09 26 29 46 – 10»
2017 | Gouache et encre de chine sur papier aquarelle | (encadrée) | EAM11
Gwendoline Blosse
Broderies du confinement
2020 | Broderies | 15 x 21 cm | EAM13
2020 | Broderies | 15 x 21 cm | EAM14
2020 | Broderies | 15 x 21 cm | EAM15
llustratrice / graphiste, j’ai eu l’occasion de travailler dans le domaine du textile durant mes études.
Juste avant le covid, j’ai eu l’occasion de m’initier au tissage avec le domaine du Haut Anjou en Mayenne ; motivée par cette expérience, j’ai voulu expérimenter les arts graphiques avec le textile. N’ayant pas de métier à tisser, ou de cadre à tapisserie, c’est le DIY qui l’a remporté.
Limitée techniquement, j’ai réussi à me procurer du lin sauvage que je fixais / tendais sur des cadres pour toiles à destination de la peinture.
J’ai aussi fait le tour de mes voisins pour récupérer des pelotes de laines et autres vieux pulls à détricoter. Avec une expérience inédite de solitude, j’ai essayé de me donner des objectifs strictes et disciplinés chaque semaine. Cela me permettait de ponctuer mes journées et de se sentir gratifiée d’une tâche révolue.
Daphné Boussion
2014 | Photographie | 60 x 40 cm (encadrée) | PAI11
Mirus, étonnant en latin est à l’origine du verbe mirer en français, dont le substantif est mirage.
Au XVIIIème siècle mirage devient un terme scientifique qualifiant une illusion d’optique.
Elle se produit lorsque des rayons lumineux traversent des masses d’air de températures différentes.
Si l’air se refroidit avec l’altitude, l’illusion se formera plus bas que l’objet réel, on parle alors de mirage inférieur.
Damien Cadio
2017 | Peinture à l'huile sur toile | 70 x 95 cm | EAM19
(…) Les variations infinies du motif floral offrent l’occasion à Damien Cadio de poursuivre son exploration de l’image. La nature physique de la peinture prend ici l’avantage sur le langage. Parce qu’elle est muette, la peinture repose alors entièrement sur la puissance visuelle qu’elle dégage. Seul compte l’impact visuel, l’impression directe laissée sur notre rétine. Ainsi la fleur, motif pictural d’un grand classicisme, acquiert dans ces toiles de Damien Cadio une force émotionnelle rare. Elle ne tire pas cette énergie d’un réalisme exacerbé mais plutôt de l’absolu poétique qui s’en dégage.
Extrait du communiqué de presse de la Galerie Eva Hober, Botanique du silence, 2016.
Florinda Daniel
2020 | Acrylique sur toile | 40 x 50 cm | EAM23
Justin Delareux
2010-2016 | Photographie | 70 x 50 cm (encadrée) | PAI14
À propos des Actes-textes
Acte-texte est une série de tentatives, de réponses aux nombreux questionnements relatifs à la matérialité de l’écriture et à la situation du Poème au monde. Substituer à l’illusion du Poème comme nécessité absolue la réalité littéral d’une expérience. Il s’agit là de concentrer l’objet de l’écriture et l’écriture de l’objet, le lieu de l’écriture et l’écriture du lieu. Ce mot valise réfutant la séparation du texte et du geste, m’est venu après avoir commencé une suite d’interventions contextuelles liant écriture, action et prise de vue.
Leah Desmousseaux et Gaël Darras
2020 | Tirage piézographique sur papier Fine Art | 80 x 80 cm (encadrée) | PAI15
La technique du tirage argentique Lith est une méthode de tirage sous agrandisseur qui tout en ralentissant le processus d’apparition de l’image créé des effets graphiques aléatoires qui confèrent aux tirages un caractère d’unicité et d’irreproductibilité.
Issue d’une série de 7 photographies par leur format en paysage et la matière presque organique de la roche forment non plus des vues satellites mais des paysages chaotiques : tempêtes, pluie, vent, mers, rochers menaçants. Les marques de tâcherons ajoutent beaucoup à cette idée de paysage : soleil couchant, étoile, calvaire, bateau… autant de formes qui évoquent l’iconographie du Déluge, de la Fin des Temps…comme si les intempéries des siècles écoulés avaient été capturées en images par ces pierres.
De Nantes à Carracedelo . Par Leah Desmousseaux & Gaël Darras
Marie Drouet
Sibérie. Vue d’en haut en vert
Dessin à l’encre acrylique | 92 x 65 cm (encadrée) | EAM33
Jean-Claude Pinson
– à l’occasion de l’exposition Thinking landscape à la galerie Satoshi Koyama, Tokyo, avril 2012 –
Réinventer le paysage
Interroger le paysage, l’arracher aux stéréotypes, voilà à quoi s’emploie Marie Drouet, à l’exact confluent d’un travail sur la chevelure tirant le dessin vers l’abstraction et d’une pratique renouvelée du paysage.
Cat Fenwick
2020 | Verre souflé, contre plaqué, mdf | 10 x 40 x 10 cm | S04
2018 | Faience, chêne | 50 x 80 x 25 cm | S03
Compositions de matériaux naturels et industriels, les combinaisons de Cat Fenwick fondent des sculptures et des installations empreintes d’une sensibilité minimaliste et d’un esthétisme inspiré des constructions vernaculaires. Elle entretient l’hypothèse et les sous-entendus d’une manipulation certaine. Ses recherches récentes «faites main» génèrent la fragilité d’un déséquilibre permanent qui contraste avec la robustesse de la matière utilisée.
Michel Gerson
2008 | Photographie | 80 x 60 cm | PAI16
Dans la continuité de mon travail sur le corps. J’ai travaillé en étroite collaboration avec Asha R.Mehta une des plus grandes spécialistes du Mehndi à Chennai. J’ai demandé à Asha de dessiner au henné, sur mon corps, les différents dessins de logos que j’ai réalisés en les mixant avec les siens de la tradition Indienne.
Chronique indienne
Pauline Gompertz
2014 | Photographie couleur – tirage sur dibond | 70 x 100 cm (encadrée) | PAI18
2014 | Vidéo 1' 30'' | VE05
Intéressée par la construction physique de la puissance corporelle et son esthétique, Pauline Gompertz puise tout autant ses modèles dans la statuaire antique que dans les images de fitness des années 80. Elle explore ainsi les mécanismes du corps glorieux, éminemment souverain. Adoptant souvent le ton de l’ironie dans ses installations et vidéos, Pauline se met elle-même en scène pour venir détourner un souci de soi qui ne s’affirmerait plus que dans la démesure. Son esthétique du pastiche postmoderne lui permet d’opérer une critique subtile mais non moins
remarquable de la sophistication du corps.
Justine Sevêtre
Pierre-Yves Hélou
Se fondre dans la masse- Apprivoiser son environnement – S’intégrer
2013 | Photographie | 105 x 70 cm (encadrée) | PAI20
« Importe la route », 2013, en haut du mont Lozère.
(…) La photographie s’impose, magistrale. Du chantier, il n’a apporté qu’une bâche « légère et facile à transporter dans un sac à dos ».
À cette économie de matière, il adjoint son propre corps, assumant le glissement de sa rhétorique plastique vers un postulat performatif.
Les outils sont alors empruntés au contexte, le temps d’une série d’actions où cohabitent sérieux et dérision. Sur l’une des photographies, il apparaît turgescent, en prise directe avec la matière. Totalement encapé de cette fameuse bâche polyéthylène, il oppose sa stabilité à la force du vent. En voyant cette œuvre pour la première fois, j’ai tout de suite pensé au Balzac d’Auguste Rodin décrit par Rosalind Krauss, dans son ouvrage Passages.
Zhu Hong
Crayon de couleur, acrylique sur papier issu de la série lumière-reflet : | 41.5 x 29.5 cm (encadrée) | EAM44
Julie Knaebel
2019 | Coffret de 88 feuillets, édition limitée de 4 ex. | EAM47
Anaïs Lapel
Extinction des feux (Silhouette – Fenêtre – Face à face – Escalier)
2016 | Sérigraphie | 216 x 73 cm | EAM52ABCD
Extinction des feux (Fenêtre horizontale – Maison horizontale)
2016 | Sérigraphie | 110 x 55 cm | EAM50AB
Extinction des feux (Façade – Luciole – Pilone – Arbres)
2016 | Sérigraphie | 216 x 73 cm | EAM51ABCD
Laure Carré
Huile sur toile | 65 x 50 cm (encadrée) | EAM20
Gauvain Manhattan
2020 | Broderie sur canevas | 38 x 48 cm | EAM57
Cette toile fait partie d’une seconde série de canevas réalisée entre 2019 et 2020 autour d’une pratique plus récente du jeu vidéo. Celle-ci fait référence à un élément typique des conventions geeks : le FREE HUG. Originaire du Japon, cela consiste à proposer des « câlins gratuits » à qui le souhaite, parfois en cosplay de personnages de manga ou autre. La toile originale provient de Leboncoin et a été retouchée de manière à garder intacte au maximum l’image de départ. L’intervention de l’artiste doit se faire la plus discrète possible afin de conserver l’esthétique originale du canevas. De même le cadre est d’origine et fait intégralement partie de l’œuvre.
Juliette Miséréré
2016 | Photographie numérique | 75 x 50 cm (encadrée) | PAI25
Il s’agit d’un projet sur les maisons abandonnées, où les murs intérieurs se retournent vers l’extérieur. Le spectateur se confronte directement, sans avoir besoin d’entrer, aux dernières traces de vie des anciens habitants. Je rend alors visible l’intimité de ce foyer par l’esthétisme du revêtement mural, le papier peint dévoile un style, une époque et un goût personnel.
Julien Nédélec
La chute d’une feuille au Brésil peut-elle déclencher une tornade au Texas ?
2012 | Boîtes d’entomologies, papiers, épingles | 50 x 39 cm (encadrée) | EAM61
Marta Orzel
Peinture acrylique | 31 x 43.5 cm (encadrée) | EAM65
Marta, c’est un univers illustré où chaque détail est pensé, stylisé, bonifié. Elle aborde chaque commande d’illustration avec une intention particulière, son aisance technique lui permet de répondre avec justesse aux sujets variés, presse adultes et jeunesse, couvertures de romans, affiches, carte pour un objet de communication culturelle.
Aurélie Poux
Dessin au crayon sur papier Velin BFK Rives | 76 x 56.5 cm (encadrée) | EAM71
Benoît Rondot
2011 | Technique mixte sur papier marouflé sur toile | 97 x 146 cm | EAM73
LE MENTAL POUR LES MOTEURS
Pierre Giquel, Né à Nantes comme tout le monde , 303, arts, recherches créations, Nantes, juin-juillet 2007
Michaëla Sanson-Braun
2020 | Peinture à l'huile sur raquette de ping pong, corde | 21 x 31 cm | EAM75
Je suis attirée par des situations qui représentent des petits « hoquets dans la vie », des situations où les choses ne se déroulent pas comme prévues…
Inventer des situations quand il faut trouver une solution ad hoc ou intermédiaire pour améliorer ou adapter quelque chose. J’aime réagir aux objets qui, ensemble (quand combinés), arrivent à mettre l’accent sur la poésie de la banalité souvent inaperçue et la célébrer à travers l’indulgence, la niaiserie ou l’exagération.
Danny Steve
2010 | Stylo sur papier | 30 x 40 cm (encadrée) | EAM78
Versant, T.Robert, J. Maillet, G. Chevier
Diptyque, sérigraphies | 70 x 50 cm (encadrée) | EAM80AB
Résultat d’un assemblage commun et couchés sur papier par le biais de la sérigraphie, les paysages réinterprétés oscillent entre figuration et abstraction.
Anne-Sophie Yacono
Le dinosaure, de la série Les portes de Chatteland
2013 | Sculpture en céramique émaillée avec socles en bois, sculpté teint et ciré, poid 2kg. Visuel © Isabelle Broyard | 20 x 65 x 15 cm | S08
Chatteland
Chatteland est un monde parallèle.
Chatteland est la consécration du sexe féminin, sa domination suprême. Le sexe féminin y a tous les pouvoirs.
Les entrées de Chatteland prolifèrent dans notre monde comme de la mauvaise herbe et parasitent notre réel.
Les éléments de Chatteland auquel nous avons accès, et qui sont visibles en photo dans la suite de ce document, sont figés comme dans l’attente d’être réveillés.